Gironde

Communiqué : L’urgence c’est la répartition des richesses

L’urgence c’est la répartition des richesses !

Un millier d’agents de la Fonction Publique ont manifesté à Bordeaux ce 19 mars pour exiger une amélioration de leurs conditions salariales et de travail.

Les fonctionnaires hospitaliers, territoriaux et d’État rejoints par le privé à l’appel de l’UD CGT 33, demandant que des garanties pérennes soient obtenues pour que leurs salaires leurs permettent de vivre dignement.

De moins en moins vivent dignement de leur salaire avec des prix du quotidien qui continuent d’augmenter, notamment ceux indispensables et incompressibles (alimentaire, logement, énergie, déplacements…). La « smicardisation » du salariat s’accentue.

Pourtant les richesses créées sont considérables. Pour preuve, les records de profits et de dividendes en centaines de milliards d’euros qui s’accumulent depuis des années au bénéfice des plus riches et au détriment des salariés.

La colère des salariés est légitime. L’ urgence c’est d’augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux. D’autant que cette inflation est amplifiée par les profits.

C’était l’alerte de la CGT notamment lors de la conférence sociale d’octobre 2023, où nous avions porté des dizaines de propositions pour améliorer la situation des travailleurs et travailleuses. Ces propositions sont toujours d’actualité et doivent enfin recevoir une issue favorable.

La question des salaires ne peut plus rester dans la seule main du patronat qui s’obstine à camper sur des minima légaux qui ne répondent pas aux besoins. Les mêmes tentent d’ailleurs actuellement de faire que le SMIC ne soit plus indexé sur les prix.
« L’État employeur » doit montrer l’exemple et imposer des cadres sociaux contraignants notamment sur la question des salaires dans le privé et le public.

Cette mobilisation avait aussi pour but de refuser une nouvelle politique d’austérité suite à la décision du Gouvernement d’acter une coupe budgétaire de 10 milliards d’euros avec des répercussions sur le travail notamment en direction des plus précaires (apprentis, privés d’emploi) sans cesse dans le viseur du Gouvernement.

Si aujourd’hui les services publics sont à l’os, c’est à cause de ces politiques d’austérité menées.
Si malgré cela, les services publics fonctionnement tant bien que mal, c’est encore et grâce à l’engagement des agents qui les tiennent à bouts de bras pour le bien des usagers.
Aussi ils doivent être justement reconnus via des augmentations salariales et l’amélioration des conditions de travail.

L’urgence c’est les salaires avec l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires, un SMIC à 2000 euros brut, et une indexation des salaires sur les prix.

L’urgence c’est d’augmenter la fiscalité des grandes entreprises et des contribuables les plus fortunés.

L’urgence c’est d’obtenir des résultats significatifs dans la lutte anti-fraude fiscale (chaque année, près de 100 milliards d’euros) et la nécessité de conditionner les aides publiques aux entreprises (près de 200 milliards) 

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